Voyage à Munich du 25 au 30 octobre 2023
Le projet de voyage à Munich s’inscrit dans les activités du jumelage signé en 2022 entre les villes de Saint-Gilles (Bretagne) et Bubenreuth (Franconie/Bavière) et impulsé par les deux associations Amitié franco-allemande de Saint Gilles et Ensemble de Bubenreuth.
L’idée était de découvrir ensemble certains lieux de la capitale bavaroise que nos partenaires de Bubenreuth connaissent bien mieux que nous.
Thèmes abordés
- Tourisme : découverte de lieux d’importance culturelle, historique et architecturale de Munich, des coutumes bavaroises. Nous n'avons malheureusement pas pu assister à la célèbre fête de la bière où 7 millions de litres de bière sont engloutis début octobre
- Histoire : la situation des années 70 en Allemagne (APO, terrorisme, RAF) ; l’histoire de Wittelsbach (époque napoléonienne),
- Interculturel : le vécu de jeunes étudiants (double cursus Eichstätt-Rennes) dans les deux pays ; le rôle des organismes comme l’OFAJ, le FCFA et Bayfrance,
- Lutte contre l’antisémitisme et toutes les discriminations à l’échelle d’une association franco-allemande.
Nous avons organisé une rencontre et des ateliers sur ces différents thèmes.
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Après un long trajet en train, via Karlsruhe, nous sommes arrivés à la gare de Munich le 25 octobre 2023 en milieu d'après-midi.
Nous allons diner à la Kolpinghaus, près de notre auberge de jeunesse.
Le Jeudi 26, nous partons dans le centre ville de Munich pour une visite en compagnie de Rita francophone.
La place Viktualienmarkt, le Rathaus et son Glockenspiel, et d'autres éléments emblématiques de la ville nous ont émerveillés au cours de cette visite.
Au retour, nous déjeunons dans un restaurant universitaire.
Glockenspiel
du Rathaus
Le Parlement de Munich
Nous prenons la direction de Bay France où nous sommes reçus par un conférencier, Axel Hondorf.
Le thème portait sur la coopération entre la France et la Bavière.
Il y avait là quatre étudiants allemands en double cursus franco-allemand entre l'IEP de Rennes et l'université catholique d'Eichstätt avec qui nous avons pu échanger.
l'Ancienne Pinacotèque de Munich
Après cette réunion, nous sommes allés visiter l'Ancienne Pinacotèque de Munich fondée par le Duc Guillaume IV de Bavière au XVIème siècle et qui est actuellement une des plus grandes du Monde : 800 peintures sont exposées en permanence dans 19 salles et 47 cabinets. Voir ci-contre, à titre d'illustration, quelques uns de ces tableaux
Aujourd'hui, nous visiterons le BMWCenter tout proche de l' Olympiastadium.
Entretemps, nous passons de notre première auberge de jeunesse à celle de Pullach, moins centrale, mais oh combien plus typique !
L'après-midi, nous allons visiter la Villa Stuck en pur style "Art déco". Après le diner à Pullach, nous passons une soirée discussion avec Klaus Schubert, cofondateur avec Ulrike du double sursus franco-allemand dont nous avions déjà rencontré quatre étudiants.
Nous allons ce matin visiter l'usine BMW et l'histoire de tous ses derniers véhicules électriques qu'ils créent depuis les années 1970. Elle est située juste à coté de la station des Jeux Olympiques de 1972 en haut de laquelle, nous allons admirer l'ensemble de Munich.
Nous partons ensuite dans l'auberge de jeunesse de Pullach dans laquellle nous finirons notre séjour. Nous serons un peu plus loin du centre de Munich, mais rapidement transportés par un RER et dans un cadre magnifique
Après avoir visité encore la ville de Munich, nous visitons la Villa Stuck, pour ses compositions de l'Art Nouveau.
Après un bon repas à Pullach, nous terminons par une réunion-discussion en compagnie du Pr Klaus Schubert, un ancien collègue d'Ulrike. Nous discutons de tous les aspects de la géopolique franco-allemande, dès avant la guerre jusqu'à nos jours.
Nous prenons la direction du château de Nymphenburg (résidence de la famille princière bavaroise du XVII ème siècle). Que d'admiration devant cet édifice style baroque et ses dorures illustres.
Après cette visite enrichissante, accompagnés de notre guide d'origine française, nous piqueniquons dans le haut parc aux arrières du château..
À 18h30, nous sommes invités à la Residenz Hofkapelle, petite chapelle où se déroule un petit concert musical donné par par trois talentieux musiciens dont une violoniste, un joueur de clavecin et un flutiste.
Ils interprêtent des morceaux de Mozart,...
Diner au Donisl, restaurant tradtitionnel très connu de Munich avec beaucoup de spécialités locales et tout cela dans une ambiance festive avec la présence d'un orchestre. Le Hofbräuhaus était complet ce soir là, occupé par les joueurs du club de foot Bayern.
Le 29 octobre, nous passons notre journée à visiter le camp de Dachau.
Notre guide francophone d'origine italienne nous précise tout ce nous voyons.
Nous finirons ensuite par la visite d'un dernier musée.
Dachau est le premier des camps de concentration nazis important construit en Allemagne, et l'un des rares construits avant la mort du président Hindenburg en 1934.
Il est tout d'abord le lieu d'internement des opposants politiques, essentiellement communistes, puis par la suite des Juifs de Bavière, des prisonniers de guerre soviétiques ainsi que des homosexuels et des Tziganes.
Chacun y connaît la souffrance, la faim et y côtoie la mort.
Dachau compte plus de 100 commandos qui, avec le camp central, regroupent 75.000 détenus. Son existence est connue en dehors des frontières dès 1933 (le magazine VU lui consacre son numéro du 3 mai 1933, de même qu’au camp d’Oranienburg).
Des tours de garde bordent l'ensemble. Le portail d'entrée porte l'inscription « le travail rend libre »).
ARBEIT MACHT FREI
Dans le camp se trouvent en garnison un corps de SS ainsi que des agents de la Gestapo.
Les prisonniers sont entassés dans 34 baraques, chacune devant en principe contenir 208 prisonniers ; au moment de l'arrivée des soldats américains en 1945, certains baraquements contenaient cependant 1.600 détenus dont la plupart dans un état squelettique.
Le camp reçecevra plus de 200.000 prisonniers venus de plus de 30 pays. Ceux-ci sont confrontés à des conditions de vie extrêmement dures : travaux forcés, froid, chaleur, sévices, manque de nourriture, manque d'hygiène, maladies (typhus), vols entre détenus, etc...
Les prisonniers dorment dans des lits superposés et se disputent les lits supérieurs, afin de ne pas recevoir les excréments qui suintent vers le bas.
Ceux qui tentent de s'échapper et qui sont repris subissent un traitement de punition dans un cantonnement tenu par les SS et la Gestapo avec pratique de la torture. Ces traitements aboutissent souvent à la mort.
En juin 1944, un premier convoi de plusieurs centaines de Français arrive à Dachau. Le 2 juillet 1944, un convoi part de Compiègne avec plus de 2.000 détenus : plusieurs centaines sont morts à son arrivée, le 5 juillet
Une cabine de détention, de torture et d'assassinat
C'est dans une telle "cabine de douche" que lors des phases d'extermination, les détenus invalides étaient gazés avant d'être jetés dans les crématoriums
Selon les enregistrements répertoriés, plus de 30.000 personnes périssent dans le camp même.
À l'automne 1944, une épidémie de typhus se déclare, entraînant environ 15.000 décès.
Les malades et les inaptes au travail sont transférés au château de Hartheim où des milliers sont assassinés au gaz.
À l'intérieur du camp se trouve une station expérimentale dirigée par le docteur Rascher où des médicaments sont expérimentés sur les prisonniers, notamment pour tester leur résistance à la maladie.
Ceci est la place où les détenus devaient rester au moindre appel debout et immobile, jour ou nuit, quel que soit le temps très froid ou très chaud. Cela pouvait durer des heures. Ceux qui tombaient étaient éxécutés.
CONCLUSION
Communication linguistique
Plusieurs personnes du groupe, du côté français comme du côté allemand parlent bien les deux langues. Au besoin le bilingues ont traduit pour les autres. Les visites étaient en français pour faciliter la compréhension immédiate.
Cette rencontre a ouvert à certaines personnes des horizons nouveaux: L’Allemagne n’était pas une destinée envisagée, souvent à cause de connaissances de la langue insuffisant.
Cela a donc motivé ces personnes à s’intéresser à notre association et ses activités (depuis le voyage participation à plusieurs manifestations que nous avons organisé – Kinoclub et Randonnée de la St Martin).
Pour d’autres cela a déclenché leur volonté de « se remettre à l’allemand », voire pour une participante allemande d’apprendre la langue du partenaire malgré son âge assez avancé.
Nous sommes convaincus d’avoir gagné de nouveaux « accueillants » lors de rencontres futures chez nous – la prochaine est fixée à l’Ascension 2024 - , et des bénévoles pour nos futures manifestations (par exemple au Marché de Noël en décembre 2023).