Comédie dramatique, ce film commence comme une comédie absurde. On coomprend qu'il représente exactement ce qu'était la République démocratique allemande : un régime totalitaire dominé par un Parti tout puissant. Chacun y avait sa place à condition de suivre la ligne du Parti. La crainte de déroger ou d'être classé comme suspect conduit à une perte totale de l'initiative individuelle et, pour des broutilles sans importance, perdent tout leur temps à chercher quelle attitude le Parti a sûrement défini dans son omniconnaissance et sa toute puissance.

 

Le 9 novembre 1989, un apparatchick annonce à la surprise de tous que les sorties des citoyens de l'Est vers l'Ouest sont autorisées sans délai.

     

 Dans le petit local de la frontière située sur la Bornholmerstraße, personne n'est au courant. les demandeurs de sortie viennent : un dix, cent, mille et plus encore.

Les gardiens de la frontière sont désemparés de n'avoir aucune instruction. Aucun ne veut prendre quelque décision que ce soit qui signerait la fin de tout ce à quoi ils royaient et pour quoi ils ont donné leur vie et abdiqué toute pensée personnelle.

La situation, risible, devient peu à peu de plus en plus pathétique à tous les échelons de l'État.

          

À la fin, beaucoup d'entre nous n'arrivaient pas à partir, restant sous le charme de ce film envoutant et en discutant encore.