Dimanche 17 novembre, nous étions une quinzaine à être venus pour voir un film de 1979, réalisé par Konrad Wolf et Wofgang Kohlhaase, auteurs est-allemands devant s'arranger avec le régime totalitaire de la République démocratique allemande (RDA). Le film met en scène la difficulté de vie pour des personnes qui sont différentes dans une société où le conformisme est imposé et demande à chacun d'y simuler d'être heureux.

Solo Sunny retrace la vie d'une jeune chanteuse qui se produit dans un groupe médiocre de la province est-allemande. Elle semble avoir réussi mais n'est pas satisfaite de sa vie privée. De son enfance douloureuse, elle garde des accès de colères et de défense sourcilleuse de sa liberté personnelle.

Renvoyée de sa troupe, l'amour qu'elle croyait avoir trouvé se brise, elle commence à douter d'elle même, perd le goût de vivre. Nous la suivons dans tous ses efforts pour percer à Berlin-Est, ses retours à l'usine où un travail lui était fourni, ses hauts et ses bas. Enfin, avec l'aide d'une amie de travail, elle retrouvera confiance en elle et le film se termine, changée et plus sûre d'elle, sur la promesse d'une vie telle qu'elle l'avait rêvée: elle comencera à chanter dans un vrai groupe Rock jouant la musique qui lui correspond.